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Des fleurs à l'encre violette
Collection : Terres de France
Date de parution : 10/01/2013
Éditeurs :
Presses de la cité

Des fleurs à l'encre violette

Collection : Terres de France
Date de parution : 10/01/2013

L'installation de l’école de la République vécue par une lignée d’instituteurs dans les Vosges.

«Il aimait cette clameur de réponses dans sa classe, cet élan des voix de jeunes garçons unies en une seule voix, un élan vers la connaissance qu’il était fier et...

«Il aimait cette clameur de réponses dans sa classe, cet élan des voix de jeunes garçons unies en une seule voix, un élan vers la connaissance qu’il était fier et heureux de partager avec eux. Il éprouvait une vraie jouissance à susciter le plaisir de la découverte chez les enfants,...

«Il aimait cette clameur de réponses dans sa classe, cet élan des voix de jeunes garçons unies en une seule voix, un élan vers la connaissance qu’il était fier et heureux de partager avec eux. Il éprouvait une vraie jouissance à susciter le plaisir de la découverte chez les enfants, se souvenait, chaque jour, à chaque heure de classe, de ces paroles que Monsieur Abel Marichal, directeur de l’Ecole normale, répétait souvent à ses futurs instituteurs : « N’oubliez jamais que vous ne serez pas un vase plein destiné à remplir des vases vides ! » Il en avait fait, désormais, le moteur de sa vocation de maître d’école. »

Deux familles que rien ne prédisposait à se rencontrer – l’une notable et traditionaliste, l’autre modeste et progressiste – s’unissent bon gré mal gré par le mariage de leurs enfants Rose-Victoire Dieudonné et Aimé Delhuis. Les deux fils du couple, Victor et Clément, suivront deux trajectoires et deux engagements différents. Dans la lignée des Dieudonné, Victor épouse une aristocrate et affiche un certain mépris à l’égard des siens tandis que Clément entre à l’Ecole normale d’instituteurs où, comme tous ses condisciples, il étudiera le violon. Gazé en 1915, il est évacué à Vittel où il rencontre sa future femme, Mathilde, normalienne elle aussi.
Ensemble, ils prennent, dès la fin de la guerre, leurs fonctions et s’engagent avec passion pour la laïcité et l’éducation. Clément, les poumons rongés par l’ypérite, mourra en léguant à son jeune fils son amour de l’enseignement, de la musique et l’engagement dans la franc-maçonnerie que lui a transmis le maître luthier avec qui il avait entrepris la fabrication de son propre violon.

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EAN : 9782258097025
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258097025
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • springer67 20/02/2024
    Roman social qui nous dépeint la France des année 1870 jusqu’aux années 1920 avec pour clés la première guerre mondiale évidemment, la grippe espagnole, nouvelle calamité pour les générations des années 1900. La France de Jules Ferry envoie tout de même une petite lueur d’espoir dans cette société encore très socialement sclérosée mais où ont lieu des évolutions sociétales majeures. Ce roman se laisse bien lire, il m’a rappelé ma grand-mère qui aimait lire ce type de littérature que je pourrais comparer à du Pagnol mais sans les grillons avec munster et brimbelles à la place. Au final c’est plutôt très agréable à lire et plutôt bien documenté.
  • zucleon 02/02/2019
    Belle histoire, bien écrite dans une nature vosgienne magnifique et une véritable profondeur de sentiments
  • Annette55 27/05/2017
    Voici une saga régionale touchante, sur trois générations qui nous plonge au coeur de la Lorraine (chère à mon coeur), à la fin du XIX°siècle . J'y ai retrouvé mes origines .. L'auteur donne un grand coup de chapeau à l'école laïque débutante et sa place cruciale à l'époque : le récit se situe entre 1873 et 1923...... Il analyse sans complaisance, avec justesse ,le conflit cruel et dévastateur de la Grande Guerre ainsi que ses suites douloureuses ......les tiraillements parfois violents après la loi de 1905.... Il décrit avec lucidité, sensibilité , l'émancipation de la femme et son courage aussi ,à travers le personnage à la fois humble et déterminé de Rose- Victoire qui épouse Aimé, cantonnier, alors qu'elle est la fille d'un bourgeois méprisant qui la rejette .... Son fils Clément deviendra instituteur , grand défenseur de la laïcité .......je n'en dirai pas plus! Un ouvrage simple et profond qui exalte les valeurs d'égalité, de fraternité et de laïcité , des personnages forts qui portent haut leurs valeurs à la fois humbles et progressistes, des gens du peuple "vrais ", éloquents ou taiseux , toujours dignes ! Un roman du terroir , authentique et chaleureux , une belle écriture enjouée et sensitive. Roman lu d'une traite ! Le titre accrocheur attira ma curiosité !Voici une saga régionale touchante, sur trois générations qui nous plonge au coeur de la Lorraine (chère à mon coeur), à la fin du XIX°siècle . J'y ai retrouvé mes origines .. L'auteur donne un grand coup de chapeau à l'école laïque débutante et sa place cruciale à l'époque : le récit se situe entre 1873 et 1923...... Il analyse sans complaisance, avec justesse ,le conflit cruel et dévastateur de la Grande Guerre ainsi que ses suites douloureuses ......les tiraillements parfois violents après la loi de 1905.... Il décrit avec lucidité, sensibilité , l'émancipation de la femme et son courage aussi ,à travers le personnage à la fois humble et déterminé de Rose- Victoire qui épouse Aimé, cantonnier, alors qu'elle est la fille d'un bourgeois méprisant qui la rejette .... Son fils Clément deviendra instituteur , grand défenseur de la laïcité .......je n'en dirai pas plus! Un ouvrage simple et profond qui exalte les valeurs d'égalité, de fraternité et de laïcité , des personnages forts qui portent haut leurs valeurs à la fois humbles et progressistes, des gens du peuple "vrais ", éloquents ou taiseux , toujours dignes ! Un roman du terroir , authentique et chaleureux , une belle écriture enjouée et sensitive. Roman lu...
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  • thisou08 06/03/2017
    Ce roman m'a bouleversifiée ( oui, je sais, ce mot n'existe pas dans le dictionnaire ). Il est très émouvant, surtout lorsqu'il relate la vie des " rescapés " des gaz lors de la guerre 14-18. Une horreur ce que ces hommes ont subi et, par contrecoup (dégâts collatéraux ? C'est comme çà qu'on dit, maintenant, hein ? ) leurs familles. Il est bon, de temps en temps d'avoir une petite piqure de rappel sur les horreurs de la guerre, qui, hélas, n'ont pas disparu dans le monde.
  • marosaga 06/09/2015
    Des fleurs à l'encre violette et une belle écriture à l'encre sensitive qui retrace la vie d'une famille sur 3 générations , de 1873 à 1923.Un roman qui rend hommage à l'émancipation de la femme, à son courage, à travers Rose-Victoire qui choisit de suivre l'ouvrier qu'elle aime, contre la volonté de son père, bourgeois méprisant et sans coeur . Roman qui fait aussi une large place à la naissance de l'école publique dont quelques esprits progressistes avaient déjà mesuré toute l'importance pour les plus humbles. La grande guerre y figure aussi en bonne place, analysée sans complaisance mais avec justesse, par le jeune instituteur Clément.
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